L'ancienne ligne de tramway Grenoble-Villard de Lans
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Une fois passé les rues de Seyssins, le trail vous emmènera sur l'ancienne voie du tram, aujourd'hui reconverti en chemin pour les coureurs, randonneurs ou vététistes.
Retour sur un héritage vieux de presque 100 ans. Jadis, une ligne de tram fut construite dans le massif du Vercors reliant Grenoble à Villard de Lans. Cette ligne desservait le Haut Seyssins, Pariset- La tour sans Venin, Saint Nizier du Moucherotte et Villard de Lans. Le projet Le nom de "GLV" signifiant Grenoble-Villard de Lans, implique en vérité deux installations : la première est un tramway suburbain limité à Seyssins, et la seconde fait référence au chemin de fer régional gravissant le massif du Vercors en direction de Villard-de-Lans. Cette seconde ligne était vouée à réduire le temps de trajet Grenoble-Vercors ( 6h en diligence à l'époque) et améliorer le confort. Ce n'est réellement qu'en 1905 que le projet commence à voir le jour. En effet, Marc Antoine Rivoire Micat, ingénieur en chef des ponts et chaussées, propose aux élus des communes favorables au projet de participer à une garantie d'emprunt avec une répartition telle que : "une moitié fournie par l’État, un quart par le département et un quart par les communes" En 1907, le maire de Seyssinet Pariset organise un referendum sur la construction du tramway et ses implications financières pour la population et le oui l'emporte à 104 voix contre 77. De la construction à la mise en service Le 3 novembre 1909, les premiers travaux commencèrent. Deux ans plus tard, le premier tronçon de 6km reliant Grenoble à Seyssins est inauguré. Le reste de la ligne à connu de nombreuses difficultés. De 1912 à 1913, des travaux de drainage ont du être effectués afin de limiter les risques de glissements de terrain. Finalement c'est en 1914 que les derniers rails arrivent à St Nizier; on pense alors à une ouverture dès 1915. Malheureusement,cette année marque aussi le début de la Première Guerre Mondiale. Les matériels tels que les voitures de la "navette", sont réquisitionnés pour transporter les blessés de guerre, et Georges Clemenceau, à l'époque ministre de la guerre, ordonne même le démantèlement des rails. Le Préfet de l’Isère ainsi que le maire de Seyssins s'y opposent vivement et obtiennent gain de cause. Finalement, c'est en 1920 que l'inauguration du tracé final s’effectue. Mais dès 1936, le déficit d'exploitation ne cesse de croître ( + 1 Millions de francs entre 1945 et 1946). Pour lutter contre cette perte d'argent, le Conseil général décide de fermer cette ligne définitivement en 1949. C'est la fin de la ligne Grenoble-Villard de Lans. De cette ligne, il ne reste aujourd’hui que les tunnels, les ponts et l'ancienne gare. |
crédits photos @webcam-vercors.com
Photo du chemin du tram avec l'ancien pont
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Le Tremplin Olympique de St Nizier du Moucherotte
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En arrivant à mi parcours, vous entrerez sur la commune de Saint Nizier. Située sur les hauteurs du Vercors, elle abrite de nombreux sites connus tels que les rochers des "Trois pucelles". Saint Nizier à aussi la particularité d'avoir été une station olympique en 1968. Ce statut a entrainé la construction d'un édifice bien connu des Grenoblois, le Tremplin. Le trail vous permettra de le découvrir de plus près.
L'histoire du Tremplin Olympique Saint Nizier du Moucherotte fut un choix évident pour la construction du tremplin de part sa localisation géographique. En effet, le site est proche de Grenoble, facilement accessible et propose un panorama exceptionnel. De plus, le lieu est abrité du vent et du soleil, conditions essentielles pour une épreuve de saut à ski. Le tremplin fut conçu par un architecte français nommé Pierre Dalloz en collaboration avec un architecte allemand du nom de Heini Klopfer. Les travaux furent pris en charge par "Le syndicat Intercommunal du grand tremplin de St Nizier Du Moucherotte" et durèrent 18 mois pour se finir en 1967. Au final, la construction du Tremplin à coûté environ 5.9M de francs. Les dépenses ont été partagées entre l’État ( 80%) et la ville de Grenoble ( 20%). Dans le cadre des JO d'Hiver de 1968, 70 000 personnes se sont déplacées pour assister aux épreuves de saut à ski. Puis en 1980-81, le lieu a également accueilli les épreuves de coupe du monde masculine de saut à ski. Le site, qui a fêté ses 50 ans lors de notre 1ére édition du Trail des 3 pucelles, est aujourd'hui à l'abandon et fermé au grand public car jugé trop dangereux. Néanmoins des projets de remise en valeur commencent à émerger. |
crédits photo @jo-grenoble.fr
Crédits photo @l'optimum
Vidéo amateur du site
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Le bois des Vouillants
La redescente du Trail des 3 pucelles s'effectue sur la commune de Seyssinet Pariset.
Riche de ses 12133 habitants, elle est très attachée au développement durable et à son côté nature.
L'exemple typique est le bois des Vouillants: cet espace naturel, allant jusqu’à Fontaine, regorge de ressources botaniques et animalières. Le lieu est très apprécié des randonneurs, mais aussi des familles, de part sa diversité au niveau du paysage : on retrouve aussi bien des plaines que des "pré-sommets" du Vercors.
Les multiples sentiers balisés sont aussi très appréciés de ses visiteurs.
Au sommet du bois, vous pouvez retrouver la Tour sans venin, dernier vestige du château de Pariset.
Riche de ses 12133 habitants, elle est très attachée au développement durable et à son côté nature.
L'exemple typique est le bois des Vouillants: cet espace naturel, allant jusqu’à Fontaine, regorge de ressources botaniques et animalières. Le lieu est très apprécié des randonneurs, mais aussi des familles, de part sa diversité au niveau du paysage : on retrouve aussi bien des plaines que des "pré-sommets" du Vercors.
Les multiples sentiers balisés sont aussi très appréciés de ses visiteurs.
Au sommet du bois, vous pouvez retrouver la Tour sans venin, dernier vestige du château de Pariset.
Schéma du Bois proposé par Grenoble Alpes Métropole
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Au sein du bois..
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